La semaine dernière, E.... est partie après une longue agonie.
Elle est désormais libérée de ses souffrances. Son mari et ses filles aussi.
Et comme souvent à l'occasion d'un deuil, je vis le regret de ne pas lui avoir assez dis Je t'Aime, de ne pas l'avoir assez appelée, de ne pas lui avoir assez dis Merci pour ce qu'elle m'a apporté.
Elle était mon guide, mon amie.
Même si je vole de mes propres ailes, je ne sais pas où j'en serais si ma bonne étoile ne l'avait pas posée sur mon chemin.
Depuis qu'elle est partie, l'essentiel ne cesse de me hanter :
ne plus perdre de temps et d'énergie à se battre,
ne plus se compliquer la vie alors qu'elle peut-être si simple,
ne plus avoir peur,
dire aux autres qu'on les aime,
La susceptibilité, la rancoeur, les non-dits, le jugement, la jalousie, LAISSONS-LES !
E.... venait d'avoir 52 ans et s'était remise, il y a deux ans, d'une grave maladie. Je peux vous assurer qu'elle savait savourer les bonheurs simples et allait à l'essentiel.
Pourquoi faut-il passer par la maladie ou a perte d'un être cher pour mettre enfin ces principes en application ?
C'est fou mais je sens déjà qu'elle me booste à accomplir ce que je dois faire, à quitter ce qui m'encombre, à avancer.
MERCI E....
Je t'aime, je te laisse à la Lumière.
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